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« Bâtir l’avenir par le savoir » : quand Félix Tshisekedi fait de la jeunesse congolaise le premier capital de la Nation

« La jeunesse congolaise n'est pas une catégorie sociologique : elle est le premier capital de la Nation », a déclaré le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de l'inauguration officielle de l'Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM), le lundi 6 octobre 2025.
Cette phrase, lourde de sens, résonne comme un manifeste politique et moral : celui d'un chef d'État qui place l'éducation au centre de son projet national, et la jeunesse au cœur de la reconstruction du Congo.

Une inauguration historique pour le Kasaï-Oriental

L'ouverture de la nouvelle Université Officielle de Mbuji-Mayi marque un tournant majeur pour l'enseignement supérieur dans la province du Kasaï-Oriental. Longtemps marginalisée et confrontée à un manque criant d'infrastructures modernes, la région voit enfin se dresser un campus digne des grandes institutions africaines.

Le nouveau complexe universitaire comprend trois bâtiments imposants de deux étages.
Le premier abrite 16 auditoires modernes, chacun pouvant accueillir 200 étudiants.
Le second regroupe deux amphithéâtres de 400 places destinés aux grandes conférences et aux cours magistraux.
Enfin, le troisième bâtiment est résidentiel, avec 154 chambres collectives pour héberger les étudiants venus de l'intérieur du pays.

Ce projet incarne une volonté claire : offrir à la jeunesse congolaise un espace d'apprentissage de qualité, où l'excellence académique se conjugue à la dignité humaine.

Du « hangar de la honte » aux bâtiments de la dignité

Le recteur de l'UOM, le professeur Apollinaire Cibaka Cikongo, n'a pas caché son émotion.
« Ce jour, nous célébrons le passage de l'ère du bricolage à celle de la dignité. L'Université est passée d'un hangar de la honte à des bâtiments de la dignité », a-t-il déclaré devant une foule enthousiaste.

Ses mots traduisent une réalité vécue : pendant des décennies, des milliers d'étudiants ont étudié dans des conditions précaires, parfois dans des salles improvisées, sans matériel adéquat ni infrastructures de base.
Aujourd'hui, la transformation est visible. Et symbolique. Elle illustre la mutation d'un pays qui veut rompre avec les stigmates du passé et investir dans la matière la plus précieuse : l'intelligence de sa jeunesse.

L'éducation comme levier d'indépendance réelle

Pour le Président Tshisekedi, cette université n'est pas qu'un bâtiment flambant neuf : c'est un acte de souveraineté.
Créer des universités, c'est bâtir les fondations d'une indépendance véritable — non plus seulement politique, mais intellectuelle, économique et culturelle.

À travers ce geste, le chef de l'État congolais envoie un message clair : le Congo ne veut plus être un réservoir de matières premières, ni une terre d'exode pour sa jeunesse.
Il veut devenir un espace de production du savoir, d'innovation et de leadership africain.

Le président du Sénégal, Macky Sall, partage cette même vision : renforcer les institutions éducatives nationales pour former une élite africaine capable de penser et d'agir pour le continent.

Un écho au cri du pape François : "Main basse sur l'Afrique, ça suffit !"

Les propos du pape François trouvent ici toute leur résonance. Lors de sa visite en République Démocratique du Congo, il avait dénoncé avec vigueur un « colonialisme économique » toujours à l'œuvre, déclarant :

« Après le colonialisme politique, s'est déchaîné un colonialisme économique, tout aussi esclavagiste […] J'adresse un cri presque désespéré au monde : bas les mains de la République Démocratique du Congo, bas les mains de l'Afrique ! »

Ces mots du Saint-Père trouvent un écho concret dans les actions du gouvernement congolais.
En investissant dans l'éducation et dans la jeunesse, le Président Tshisekedi répond par les actes à cet appel : il s'agit de redonner à l'Afrique les moyens de son propre développement, sans dépendance ni tutelle.

Une Afrique qui veut penser par elle-même

Le geste du président congolais est profondément politique. Il s'inscrit dans une logique de rupture avec le néo-colonialisme qui continue de peser sur le continent.
Car la domination ne passe plus uniquement par les armes ou la politique, mais aussi par l'économie, la dette, les échanges inéquitables et la captation des ressources naturelles.

Créer des universités modernes, former des chercheurs, des ingénieurs, des juristes, des médecins — c'est préparer l'Afrique à écrire ses propres lois, concevoir ses propres technologies, défendre ses propres intérêts.
C'est donner à la jeunesse les outils pour transformer la société au lieu de fuir vers l'Europe.

L'Europe face à ses contradictions

En Europe, le débat sur l'immigration occupe le devant de la scène politique. Mais rares sont ceux qui osent aborder les causes profondes des migrations africaines.
Ce ne sont pas la misère ou la fatalité qui poussent les jeunes à quitter leur terre natale : ce sont les injustices économiques et la mainmise des grandes puissances sur les ressources du continent.

Si l'Europe cessait de piller les richesses africaines, si elle laissait les nations comme la RDC profiter pleinement de leurs minerais, de leurs forêts et de leurs terres, alors beaucoup de jeunes resteraient en Afrique — pour y vivre, y travailler, y rêver.

L'action du Président Tshisekedi, comme celle d'autres dirigeants africains conscients, cherche précisément à inverser cette logique : créer les conditions d'une véritable souveraineté pour que la jeunesse n'ait plus à chercher son avenir ailleurs.

Un geste de courage et de foi en l'avenir

Inaugurer une université, dans un contexte économique difficile, est un acte de courage. C'est aussi une déclaration de foi en l'avenir du pays.
À Mbuji-Mayi, Félix Tshisekedi n'a pas seulement coupé un ruban : il a ouvert une porte — celle de l'espérance, du savoir et de la liberté.

Car une Nation qui forme sa jeunesse est une Nation qui se projette dans le temps long.
Et une jeunesse éduquée, consciente et confiante en ses capacités, est la meilleure garantie contre toute forme de domination étrangère.

Conclusion : le savoir comme arme de libération

L'Université Officielle de Mbuji-Mayi est bien plus qu'un campus : c'est un symbole de renaissance nationale.
Elle incarne la conviction que le développement du Congo passera par la formation de ses fils et filles, par la mise en valeur de leurs talents et par la création d'une élite patriotique au service du bien commun.

Le Président Félix Tshisekedi l'a compris : libérer la jeunesse congolaise, c'est libérer le Congo.
Et dans ce combat pour la dignité, le savoir est la plus puissante des armes.

Marco Baratto

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