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Félix Tshisekedi, le Bâtisseur d’une Souveraineté Authentique : Quand l’Afrique Centrale Retrouve sa Voix

 À Bruxelles, lors de la 2ᵉ édition du Global Gateway Forum, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rappelé au monde qu’il existe encore, sur le continent africain, des dirigeants qui placent la souveraineté, la dignité et le développement autonome de leur peuple au-dessus de tout intérêt étranger. En marge de ce sommet, sa rencontre avec la Présidente de la Commission européenne, Madame Ursula von der Leyen, n’a pas seulement été un échange diplomatique de circonstance : elle a porté la marque d’un leadership lucide et ferme, celui d’un homme décidé à restaurer la grandeur de son pays et, au-delà, à redonner à l’Afrique la maîtrise de son destin.

Un leadership de conviction au service d’une cause juste

Dans un contexte géopolitique tendu, où l’Est de la RDC demeure en proie à des agressions répétées et à des ingérences extérieures documentées, le Président Tshisekedi s’impose comme une voix singulière et courageuse. Face à Ursula von der Leyen, il a réaffirmé avec force la volonté de son pays de défendre son intégrité territoriale et de faire respecter les principes fondateurs de la Charte des Nations Unies.
« Notre élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026–2027 est une responsabilité que nous assumons avec gravité et détermination. Nous entendons y porter une voix africaine exigeante, lucide et constructive », a-t-il déclaré. Ces mots résonnent comme un serment — celui d’un dirigeant conscient que la paix durable ne peut naître que d’une souveraineté pleinement assumée.

La voix d’une Afrique qui s’affirme

Le Président Tshisekedi n’est pas seulement le porte-voix de la RDC : il est devenu, dans la région des Grands Lacs, le symbole d’une Afrique qui refuse d’être spectatrice de son propre destin. Son plaidoyer pour une coopération stratégique avec l’Union européenne n’a rien d’une quête d’assistance. Il s’agit d’un partenariat fondé sur la dignité mutuelle, sur le respect des choix souverains et sur la reconnaissance des responsabilités historiques.

Car le Chef de l’État congolais l’a rappelé avec justesse : la crise humanitaire et les conflits récurrents dans l’Est du pays ne sont pas des fatalités africaines, mais les conséquences directes d’un système économique mondial profondément inégal. « Nous attendons de l’Union européenne une prise de position claire et ferme, alignée sur les principes de la Charte des Nations Unies », a-t-il insisté.
Dans ses mots, il y a la revendication d’un équilibre nouveau, d’une Afrique décidée à parler d’égal à égal avec ses partenaires du Nord.

L’homme d’une souveraineté retrouvée

Félix Tshisekedi incarne une vision rare : celle d’un État africain décidé à gérer ses ressources naturelles selon ses propres priorités. Dans une région où les multinationales étrangères ont trop longtemps exploité le sol et le sous-sol en échange de miettes, il veut briser le cycle de la dépendance. Son message est clair : la richesse du Congo — cuivre, cobalt, or, coltan — doit servir d’abord au peuple congolais.

C’est cette conviction qui fonde sa politique de redressement national. Pour lui, mettre fin au pillage économique, c’est aussi mettre fin à la pauvreté qui ronge la population et pousse tant d’Africains à l’exil. L’Europe, qui s’inquiète des flux migratoires venus du Sud, doit comprendre cette vérité simple : si l’Afrique pouvait gérer librement ses richesses, si ses peuples bénéficiaient des fruits de leurs ressources, il n’y aurait ni pauvreté chronique, ni migrations désespérées, ni tragédies humaines en Méditerranée.
Le Président Tshisekedi ne dénonce pas : il propose. Il tend la main pour un partenariat équitable, fondé sur la justice et la responsabilité partagée.

Un bâtisseur de paix et d’espérance

Alors que plus de sept millions de Congolais sont aujourd’hui déplacés à cause des conflits, le Chef de l’État n’oublie pas la dimension humaine de cette tragédie. Il plaide pour la réouverture immédiate des aéroports de Goma et Bukavu afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, tout en exhortant l’Union européenne à soutenir la mise en place de couloirs humanitaires et des mécanismes de libération de prisonniers.
Son engagement pour la paix n’est pas une posture diplomatique : il s’enracine dans une volonté sincère de réconcilier les communautés et de rendre à chaque Congolais la possibilité de vivre dignement sur sa terre.

Et lorsqu’il évoque la réforme des Forces armées de la République, engagée depuis 2024, il parle avec la même détermination. Il veut bâtir une armée républicaine, professionnelle et respectueuse des droits humains — une armée qui protège le peuple et non un régime. Déjà, la coopération européenne dans la formation des militaires à Kindu en est une illustration concrète, que le Président souhaite amplifier. Il appelle à structurer cette coopération dans un cadre clair, coordonné et conforme aux normes internationales.

Un modèle pour l’Afrique centrale

Félix Tshisekedi se distingue, dans la région des Grands Lacs, comme un homme d’État qui défend non seulement la souveraineté de son pays, mais aussi celle de tout un continent. Là où certains dirigeants cèdent aux influences étrangères ou aux calculs de court terme, lui affirme sans détour : l’Afrique doit appartenir aux Africains.
Il ne s’agit pas de repli nationaliste, mais d’une aspiration légitime à la dignité et à l’autonomie. En cela, il s’inscrit dans la lignée des pères fondateurs de l’indépendance africaine : Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere… Des hommes qui avaient rêvé d’une Afrique forte, unie et maîtresse de son avenir.

Dans ses discours comme dans ses actes, le Président Tshisekedi fait renaître cet idéal. Il parle au nom d’une jeunesse africaine qui refuse le fatalisme et croit en un avenir où le travail, l’éducation et la solidarité remplaceront la dépendance et la résignation.

Une vision panafricaine moderne

Le combat de Félix Tshisekedi dépasse les frontières congolaises. Il s’inscrit dans une dynamique continentale : celle de la renaissance africaine. Son ambition est de voir naître une Afrique où chaque État valorise ses ressources, protège son peuple, construit sa propre voie de développement sans diktat extérieur.
C’est pourquoi il insiste sur la coordination des positions africaines au sein des instances multilatérales et sur la nécessité d’une diplomatie continentale forte. L’Afrique ne doit plus être le théâtre des rivalités extérieures, mais l’actrice centrale de la paix mondiale.

Conclusion : un Président visionnaire pour un Congo debout

À travers sa parole ferme et sa diplomatie active, Félix Tshisekedi redonne au Congo une voix qui compte. Il incarne une génération de dirigeants africains pour qui la souveraineté n’est pas un slogan, mais un projet de société.
Sous son leadership, la RDC aspire à devenir non plus une terre convoitée, mais une nation respectée, capable de transformer ses richesses en prospérité partagée.

Dans un monde où les équilibres se redessinent, le Président Tshisekedi s’impose comme un repère : celui d’un homme d’État qui croit encore en la force des valeurs, en la dignité des peuples et en la possibilité d’une Afrique maîtresse de son destin.

Marco Baratto

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